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Echos de Saint Jean de la Ruelle
4 octobre 2010

Mitterrand-Bettencourt

Par démagogie et un aplomb incroyable, le maire de la commune fustige, lors des 10 ans de la médiathèque Anna Marly, les riches comme Liliane Bettencourt et ce gouvernement qui la protège et lui permet de ne pas payer beaucoup d’impôts…

Revenons sur les relations de l’idole des socialistes, m. Mitterrand avec André Bettencourt.

Citons Maitre Kiejman ‘l’amitié qui a uni Mitterrand et bettencourt n’a jamais été mise en défaut tout au long de leur vie respective’.

Ils se sont connus chez les pères maristes au 104 rue de Vaugirard.

MM. Dalle et bettencourt sont membres du réseau de résistance de Mitterrand. Ils assistent à son mariage en 1944.

Mitterrand est embauché, sur intervention de bettencourt, comme rédacteur en chef de la revue 'votre beauté' du groupe Schuller (père de Liliane, financier de la cagoule, organisation factieuse d’extrême droite). Mitterrand y a un salaire confortable, bureau et voiture avec chauffeur.

En 1945, bettencourt le fait entrer dans le groupe de fondateurs du journal ‘La France Agricole’.

En 1946, la campagne de Mitterrand est financée par dalle, dirigeant du groupe l’oréal.

En 1947, ministre des anciens combattants, François Mitterrand remet la rosette de la résistance à André bettencourt. Serge Klarsfeld n’a jamais trouvé trace d’acte de résistance de ce dernier…

En 1954, sous le gouvernement de pierre Mendès France, François Mitterrand est ministre de l’intérieur et André bettencourt, est secrétaire d’état à la présidence du conseil. ‘Peut-être à la demande de Mitterrand’ selon Kiejman.

Jusqu’en 1981, l’Oréal mettra des moyens au service de Mitterrand, par exemple, des enquêtes qualitatives, ancêtres des sondages afin de l’aider à adapter son discours politique à l’opinion.

A l’automne 1981, bettencourt tente, en vain, de convaincre le président du caractère ‘catastrophique’ de l’ISF. En réalité, le sort lui a été beaucoup plus favorable. Sur ordre de Mitterrand, m. Fabius, ministre du budget, ajoutera à la loi initiale sur l’ISF, l’exonération de ‘l’outil de travail’.

Dans l’entourage de Mitterrand, les normands, Fabius et Bérégovoy ont toujours été très proches d’André bettencourt. Ce dernier soutient financièrement Bérégovoy, durant ses campagnes électorales en 1985 aux cantonales, puis aux législatives en 1986. Bérégovoy a été chargé de suivre, au cours des deux septennats, les demandes du chef de l’état concernant les affaires de la famille bettencourt.

Un accord imposé par Bérégovoy aux finances et charasse au budget, permet de considérer les titres de propriétés en ‘outil de travail’ donc exonérés de l’ISF ; ristourne pour les bettencourt, des dizaines de millions de francs…

En 1992, Balladur s’étonnera de la passivité de l’état socialiste, sur le pacte l’Oréal-Nestlé, contraire aux intérêts économiques de la France…

Les chefs d’entreprises ne sont pas des mécènes, s’ils payent, ils attendent un retour…

 

Source le monde du 22 septembre 2010

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