Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Echos de Saint Jean de la Ruelle
13 août 2007

Conseil du 30 novembre 2001

M. CHAILLOU : Bien, vous n'avez posé qu'une seule question, Monsieur MICHY. Monsieur HUYGHUES DES ETAGES m'a reposé une question à laquelle j'ai répondu par écrit mais il a souhaité faire profiter l'assemblée de ses réflexions majeures.

M. HUYGHUES DES ETAGES : Je n'ai pas pu m'exprimer. Donc, je n'ai pas reposé de question, je pose une question. Vous avez considéré que c'était une lettre, vous avez répondu à cette lettre. J'expose ma question.

M. CHAILLOU : Vous avez donc reconnu vous même que vous étiez en tort, cher monsieur.

M. HUYGHUES DES ETAGES : Je peux y aller ? Lors de l'installation du Conseil Municipal en mars 2001, vous avez créé un certain nombre de commissions, je veux bien croire que ces créations, fruit d'une réflexion pour une bonne gestion de notre commune, répondaient effectivement aux attentes de nos concitoyens. La commission solidarité et relations inter-générationelles a pour but une réflexion sur les relations entre les générations et doit identifier les causes actuelles et futures de ruptures entre les générations, proposer des solutions afin de faciliter ces relations et éviter qu'une rupture ne se créé entre ces générations. Or depuis mars 2001, cette commission s'est réunie pour la première fois le 6 novembre 2001 avec comme unique thème, l'octroi de subventions à différentes associations, sans aborder à aucun moment les véritables objectifs de cette commission. Quelle est votre réponse sur l'activité ou plutôt sur la non activité de cette commission ? Depuis de nombreux mois, à chaque manifestation patriotique, vous nous rappelez notre devoir de mémoire, vis à vis des jeunes générations. Il est alors dommage que la commission précitée n'ait pas répondu à vos souhaits et à notre attente en proposant par exemple, d'associer activement, systématiquement le conseil local de jeunes à toutes ces manifestations. Monsieur le Maire, voici notre proposition : faites participer réellement les jeunes et en particulier le conseil local de jeunes à toutes ces manifestations patriotiques. Que ce conseil soit clairement identifié en tant que tel. Faites les participer au dépôt de gerbes, et pourquoi, comme je l'ai vu et entendu dans d'autres communes, ne chanteraient ils pas notre hymne national ? En espérant que cette proposition soit rapidement retenue et mise en application, et la commission solidarité et relations inter-gériération elles réfléchisse prochainement à des projets permettant à nos concitoyens de cohabiter harmonieusement, veuillez agréer, Monsieur le Maire, et ainsi de suite.

M. CHAILLOU : Monsieur BEN LAHOUCINE va répondre à la deuxième partie de votre question.

M. BEN LAHOUCINE : Monsieur HUYGHUES DES ETAGES, je voudrais vous remercier de l'intérêt que vous portez au conseil local de jeunes. Je voudrais simplement vous dire que telle que je conçois l'implication des jeunes dans la cité, je ne la conçois pas comme de simples spectateurs que l'on pourrait inviter à des manifestations. Je voudrais également vous rassurer sur le fait que dès le défilé du 11 novembre dernier, Monsieur Christian FOIRET avait précisé oralement auprès de moi, les mêmes préoccupations que vous nommez. Quand vous dites qu'il faut que ce conseil soit clairement identifié, mettre en place une cérémonie d'investiture, le 10 de ce conseil,... que ce conseil soit clairement identifié en tant que tel, alors je dis qu'il est clairement identifié et que l'on n'invite pas les gens la veille pour le lendemain, donc ils le seront pour les prochaines manifestations. J'ai rencontré Monsieur MALPEYRE à ce sujet, et nous réfléchissons ensemble à une participation active des jeunes dès les prochaines cérémonies notamment celle du 28 avril, concernant le souvenir des déportés, et qu'avec Monsieur MALPEYRE, nous réfléchissons en ce moment sur la notion de lecture de textes de la part de jeunes ou de prises de positions. Mais il n'est pas question me concernant de déterminer des modalités. Le conseil local de jeunes se décidera lui-même sur ces modalités. Et tout à l'heure, lors de la délibération, vous avez fait voeu de sémantique en disant que vous n'entendiez pas confier, mais louer. Donc, je ferai moi-même une remarque de type sémantique, j'aurai préféré nettement que dans votre courrier que soit formulé avec des formules comme : je propose, j'invite. Je trouve les formules impératives et injonctives comme faites participer réellement, faites participer au dépôt de gerbes. Les jeunes participeront s'ils ont envie de le faire. Nous pouvons les y inviter, nous pouvons faire oeuvre de pédagogie, mais ce n'est pas en adoptant des slogans injonctifs sur ce sujet là que ceci avancera. Et ce n'est pas la considération que j'ai de la jeunesse en ce qui me concerne.

En ce qui concerne le domaine inter-générationnel, il est également transversal à pas mal de commissions. Monsieur, vous n'êtes pas sans savoir que la semaine bleue s'est tenue avec un travail de qualité, notamment mené par le Théâtre de l'Heure Bleue, qui a participé activement à ce travail. Alors, ce n'est pas forcément une réussite systématique mais c'est un essai en la matière et je voudrais saluer le professionnalisme mené. Alors, je veux bien que nous fassions des constats après la fracture sociale, après la fracture inter-générationnelle et que l'on fasse des constats de ce type là. Mais moi, je souhaite me centrer sur des réflexions. Je proposais en tout cas, personnellement à la prochaine commission culture, que de la même manière que les heures musicales soient décentralisées, la dernière s'étant déroulée dans cette salle de conseil, et que les prochaines se déroulent également pourquoi pas dans les maisons de retraite. Je crois que c'est la tâche de chacune des commissions dans laquelle nous siégeons, d'avoir un intérêt collectif pour les jeunes et les moins jeunes.

M. CHAILLOU : Nous allons remercier Monsieur BEN LAHOUCINE de son intervention. Je la partage entièrement parce que je crois qu'il faut partir de ce que souhaitent les gens et notamment les jeunes ou les moins jeunes et que dire « il faut que un tel vienne là, déposer une gerbe et chanter la Marseillaise » me paraît correspondre à une époque qui peut-être soit un peu révolue. Le conseil local de jeunes a pour vocation de faire émerger un certain nombre de projets. Je crois d'ailleurs que l'on a insisté sur la nécessité qu'il y avait à innover. Il y a des jeunes qui n'ont attendu personne pour venir aux cérémonies. Chaque année, on a notamment des jeunes du collège André Malraux, qui viennent systématiquement. Il y a souvent des élèves de l'école Jules Lenormand.

M. BEN LAHOUCINE : Il y a un excellent travail qui a été fait de la part des enseignants de cette école, parce que dans la semaine précédant la cérémonie, les enfants ont été invité avec les enseignants à venir voir le monument, qu'est ce que ce monument proche de l'école, etc ? Et je crois que c'est plus des démarches comme celles-là pédagogiques et éducatives qu'il faut mettre en place.

M. CHAILLOU : L'Institution Louise Houdré aussi est souvent présente avec même des jeunes qui ont proposé de restaurer le monument dans le cadre de travaux d'intérêt, un peu d'activités générales. Donc, les choses se font spontanément. L'invitation systématique aux membres du conseil local de jeunes aux cérémonies du 08 mai, du 14 juillet et du 11 novembre, ne me semble pas quelque chose d'évident. Qu'il y ait un travail, dans le conseil local de jeunes, sur la mémoire, et notamment sur la journée du 28 avril qui est la journée de la déportation, peut être une occasion très importante de jouer ce rôle de rappel aux jeunes générations d'un certain nombre de choses. Voilà, je crois que chacun est attaché à l'hymne national. II y a une harmonie qui joue l'hymne national. Cela n'apportera rien de plus de demander à un gamin de chanter. D'abord, je ne suis pas persuadé que l'on trouverait énormément de volontaires pour faire cela ... Les membres du conseil local de jeunes sont invités au cours de l'année à d'autres manifestations, pas simplement les manifestations patriotiques. J'ai beaucoup de respect pour les manifestations patriotiques. Je suis de ceux qui pensent qu'il faut toujours faire en sorte que ces manifestations aient un sens, mais, si elles doivent toujours avoir un sens c'est de porter un message. Faire venir des gamins d'autorité, les faire déposer une gerbe et les faire chanter la Marseillaise, ce n'est pas vraiment un message palpitant, me semble t il. Donc, que cela vienne au sein du conseil local de jeunes, si le conseil souhaite que l'on travaille là dessus, et on travaille, comme le fait avec Tony avec le Président MALPEYRE, pour développer des choses de façon pédagogique, c'est cela le travail qui est important, si l'on veut qu'il y ait une trace par rapport à tout cela.

Quant à la commission inter-générations, on vous a répondu, on n'a pas attendu que la commission se réunisse pour faire plein de choses. Et heureusement qu'à Saint Jean de la Ruelle, il se fait beaucoup de choses dans le domaine inter-générationnel. Mais cela se fait dans le cadre de structures associatives, dans le cadre de structures extramunicipales sur des projets. Ce n'est pas parce que quelqu'un décrète qu'en commission que l'on doit faire cela, que cela se fait. Alors, la commission débat sur un certain nombre de choses. Elle n'a pas pour vocation de tout réglementer. Il y a eu la semaine bleue, d'autres manifestations. II faut que maintenant les choses se développent, et je sais qu'il y a des projets qui sont proposés par un certain nombre d'acteurs, du C.C.A.S. ou d'autres secteurs. Et à Saint Jean de la Ruelle, on est une des communes où il se fait le plus de choses dans le domaine inter-générationnel : le travail qui avait été fait sur le patchwork, le travail qui est fait dans la maison de retraite, ponctuel je l'accorde, mais qui existe quand même, avec des jeunes, et tout un tas de choses vont dans le bon sens. Mais encore une fois. je ne vais pas revenir sur ce qu'a dit très bien Monsieur Tony BEN LAHOUCINE, il faut que les projets émergent des structures qui existent dans les milieux associatifs. C'est la meilleure garantie de pérennité des projets. Je ne crois pas du tout aux choses plaquées, imposées, décrétées. Je crois que cela ne correspond pas du tout, ni à notre Ville, ni à l'époque dans laquelle nous sommes, où les jeunes et les moins jeunes veulent faire un peu les choses en fonction de leur motivation, de leur intérêt et pas leur dire « qu'il faut faire cela » je ne suis pas convaincu qu'ils répondent massivement. Voilà, ce que je voulais dire.

M. HUYGHUES DES ETAGES : J'aimerai ajouter quelque chose. J'ai bien écrit « alors dommage que la commission précitée n'ait pas répondu à vos souhaits et à notre attente en proposant par exemple, ».

(fin de la face B)

M. CHAILLOU : Pourquoi nous avez-vous cité la date ?

M. HUYGHUES DES ETAGES : Pour discuter de l'octroi de subventions à différentes associations. Vous pensez qu'il s'agit d'une commission en 8 mois ...

M. CHAILLOU : Pourquoi ? Parce que le Centre Communal d'Action Sociale a mis en place des groupes, combien 3 ou 4 ? groupes de réflexions qui se rencontrent. Il est temps de faire le point dans chaque secteur, de proposer des choses. Le travail se fait dans les commissions. Les commissions extramunicipales du C.C.A.S. ont été relancées. Et le travail de fond est réalisé dans ce cadre là. Cela me paraît bien, y compris parce que cela permet d'associer les membres du C.A. du C.C.A.S. qui ne sont pas élus municipaux. Cela permet d'avoir une réflexion plus large et je dois vous dire que je suis très heureux des résultats que cela apporte, puisqu'en quelques semaines, le C.C.A.S. a revu le système de l'aide aux demandeurs d'emplois, le système des quotients des restaurants scolaires, le problème de l'aide de la collectivité dans la restauration scolaire. Donc, c'est un travail qui donne ses fruits déjà au conseil d'administration et je m'en félicite parce que cela permet d'impliquer tout le monde. Alors, que la commission municipale qui ne réunit que les élus, ait une seule partie du travail à faire... A partir du moment où le travail de fond permet d'associer ceux qui sont même extérieurs aux élus et le conseil d'administration du C.C.A.S., tant mieux, cela permet d'enrichir la réflexion. Et c'est l'essentiel.... Les groupes de travail, le conseil d'administration du C.C.A.S. se sont beaucoup réunis. Encore une fois, on ne va pas reprendre le débat sur la commission municipale, la santé, etc. A partir du moment où on peut associer au travail de réflexion, des gens extérieurs dans le cadre des groupes de travail du C.A. du C.C.A.S., j'avoue que cela me satisfait pleinement.

Publicité
Commentaires
Echos de Saint Jean de la Ruelle
Publicité
Archives
Publicité