M. Dos Reis

Certains conseillers municipaux de notre commune, confondent souvent la salle du conseil et une tribune nationale. C’était le cas ce jeudi 5 avril 2012 lors du conseil municipal. Intervenant lors d’une délibération sur une motion, M. Dos Reis s’est permis des déclarations inacceptables. Il se demandait si le président savait mieux gérer que nous, allant jusqu’à le traiter de con, ajoutant que ce n’était qu’un candidat…

Ecart de langage inadmissible car au delà de l’insulte personnelle, c’est aussi une insulte aux centaines d’élus qui ont parrainé les différents candidats. Ils sont de milliers concernant Nicolas Sarkozy qui est toujours président de la république jusqu’à la proclamation des résultats du second tour, comme le rappelait M. Mitterrand lors d’un débat avec M. Chirac…

Nous pourrions nous amuser à comparer les gestions des 2. Nicolas Sarkozy, avocat, a été maire d’une grande ville alors qu’il n’avait pas 30 ans ; puis au gouvernement il a été ministre de l’intérieur et ministre des finances, avant de devenir, par la volonté des Français, président de la république. Alors oui, je crois qu’il sait mieux gérer que nous et en particulier que M. Dos Reis. Devons-nous détailler ici son parcours professionnel…

Est ce parce qu’il dispose de la double nationalité que M. Dos Reis se permet de telles déclarations, lui qui a quitté son pays natal parce qu’il ne voulait pas répondre aux obligations militaires portugaises. Représentant des Portugais de l’étranger, pourrait-il, oserait-il tenir de tels propos au Portugal…

Que doivent penser ses électeurs, quand ils constatent qu’il a été successivement socialiste, apolitique, modem pour être aujourd’hui non inscrit. Lui qui a fait campagne en 2001 puis en 2008 contre les finances municipales mais qui vote régulièrement tous les budgets… Quelle constance dans ses convictions…

En tout cas ses excès de langage concernant le président de la république en exercice ne sont vraiment pas en son honneur…

L’attitude du maire, pourtant responsable de la police au sein du conseil municipal, qui n’a pas exigé de M. Dos Reis qu’il retire les insultes proférées, est tout aussi condamnable…