Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Echos de Saint Jean de la Ruelle
6 mai 2012

Poème

Que penser quand c'est un militant socialiste qui m'envoie ceci ; enfin réaliste

 Tonton cherchait des pions
Pour servir la nation
Pour quelques prébende

On lui proposa  Hollande

 " Je n’en veux guère
Même comme aide ménagère. ! "

 Il fallait recaser
Ce mollusque sans idée

 « C’est à Solferino
Qu’il fera les carreaux » 

Pendant une décennie
Notre huitre conduisit
Cet archaïque parti
On l’y nommait Flamby ! 

Pas une fois ministre
Ni secrétaire d’Etat
Même Jospin le sinistre
De lui ne voulait pas.

En Corrèze il partit
Conquérir sa contrée
Et en quelques années
Il ruina ce pays.

Pendant qu’il dépensait
L’argent des honnêtes gens
Dans sa tête se disait
Qu’il serait président. 

Mais un autre quidam
Chez les Américains
Nourrissait dans son âme
Le même grand destin

Les dés étaient jetés
Tout était décidé
DSK président
C’était si évident

Mais voilà qu’un matin
Par delà l’océan
Notre homme mit la main
Sur un nouveau séant 

Et la fraise des bois
Sentant venir son heure
S’en remit pour une fois
Au choix des électeurs ? 

Et voilà c’est ainsi
Que notre brave Flamby
Sans programme ni projet
Marchait vers l’Elysée 

La route était tracée
Il fallait éviter
De risquer de montrer
Qu’il n’avait pas d’idée. 

Notre fraise tagada
Pour ce faire s’entoura
Des momies du parti
Pour l’occasion sorties. 

Un grand chauve antiquaire
Servira de vicaire
Et une lilloise brune
Saura bourrer les urnes. 

Et c’est Manuel Valls
Qui mènera la valse
Des idées retouchées
Des convictions reniées. 

Et le brave Mosco
Ex-fidèle de Rocco
Fera mine de croire
Qu’Hollande est un espoir. 

Il ne faut oublier
La belle marocaine
Qui se fit remarquer
En versant dans la haine. 

L’équipe composée
Il fallait désormais
Trouver quelques idées
Pour duper les français. 

Parler de son bilan
Dans son département
Pourrait montrer aux gens
Qu’il est incompétent. 

Evoquer ses années
Dans les sphères de l'Etat
Serait bien trop grossier
Car il n’y était pas. 

Ne restait plus qu’alors
A parler du bilan
De notre président
Et à crier très fort.
Car chez les socialistes
Il n’est jamais sorti
Depuis des décennies
Une idée réaliste. 

Ce sera donc la course
à la démagogie,
On taxera les bourses
Comme jadis en Russie. 

Et puis pour s’assurer
Quelques voix par ici
Parlera dignité
Et de l’euthanasie. 

Et sur l’éducation
Fera déclaration
Le monstre il engraissera
De l’argent qu’il n’a pas.

Hollande sans rougir
Nous promet d’assouvir
L’appétit de chacun
Nos envies, nos besoins.

Il nous promet le rêve
Et nous aurons les grèves
Nous serons au pain sec
Nous vivrons comme des Grecs 

Car il faut bien le dire
Ce qu’Hollande veut construire
Il n’en fera même pas
Le début d’un iota. 

Il pourra c’est certain
Prendre à ceux qui ont tout
Qui bouchera le trou ?
C’est bien ceux qui n’ont rien. 

Car ses belles idées
Mille fois essayées
Ont toujours accouché
D’une plus grande pauvreté.

Et le 6 mai prochain
Pour la grande échéance
Tu auras dans tes mains
L’avenir de la France. 

N'oublie pas la grandeur
Du pays qui t’est cher
Et juge avec ton cœur
Le choix qu’il te faut faire. 

Entre un homme du courage
Et celui des lâchetés
Donneras-tu ton suffrage
A celui du passé ?

Publicité
Commentaires
Echos de Saint Jean de la Ruelle
Publicité
Archives
Publicité